Rénovation et Pose de Parquet - Restauration Professionnelle
Quels sont les différents types de pose de parquet que nous proposons ?
La pose collée convient aux parquets massifs et flottants d'une épaisseur de 10 à 15 mm. Cela est obligatoire s’il y a un cas de chauffage au sol. Le montage du parquet peut être réalisé sur divers types de supports : chape flottante, carrelage, béton surfacé ou panneaux de contreplaqué. Les lames sont collées directement entre elles avec une colle spécifique.
La pose clouée qui est la plus classique et est majoritairement employée pour les parquets en bois massif. Pour ce genre de pose, les lames de parquet devront avoir une épaisseur minimale de 20 mm. La mise en place du parquet est faite sur une lambourde déjà existante ou sur des lambourdes. Afin de maximiser l'isolation sonore et thermique du plancher, les solives et les lambourdes sont fixées sur une sous-couche.
La pose flottante qui est la plus commune et aussi la plus facile à mettre en œuvre. En effet, le plancher n'est pas collé sur son support, les lames sont assemblées entre elles grâce à un système clipsable. Elle est applicable pour tous les types de revêtements : moquette, vieux parquet ou encore à même le sol en béton.
Lors de la pose de parquet il convient de prendre en compte le sens de pose des lamelles. La technique traditionnelle consistant à poser un parquet dans sa longueur est idéale pour les salles de séjour et les espaces de passage tels que les couloirs.
Par ailleurs, l'installation en diagonale est parfaite pour les petites surfaces et les pièces se trouvant dans les étages, cela permet d'agrandir l'espace, la pièce semblera alors beaucoup plus aérée.
Les différents modèles de pose
La pose de parquet à l’anglaise
Le parquet à l’anglaise est le motif le plus courant. Il est spécifique grâce à ces lames parallèles entre-elles. On distingue 3 sortes de parquet à l’anglaise selon leurs dispositions en bout des lames :
A coupe perdue : il est distinct grâce à la variabilité et à la différenciation de ces lames. De plus son emplacement peut se faire non aligné ou éparpillé donc les joints au bout de la lame sont décalés.
A coupe de pierre : les lames sont égales et de longueur moyenne. Avec les points alignés, elles sont placées en alternance sur toutes les travées.
A joint sur lambourdes : c’est une série de lames de longueur égale dont les joints sont disposés sur les lambourdes.
La pose de parquet à bâtons rompus
Le parquet à bâtons rompus est constitué de lames coupées à angle droit de longueurs identiques, posées en rangées successives et orientées à 45% en formant un V par rapport à la direction des lambourdes.
Le parquet à bâtons en point de Hongrie
Le parquet à bâtons en point de Hongrie est presque identique au parquet à bâtons rompus mais ce sont des lames de longueur égale qui sont en coupe d’onglet et orientées à 45% par rapport au sens des lambourdes. De plus, il est nécessaire de suivre un angle de 45 à 60°.
Les parquets vieillis et les parquets terrasses salles de bains
Les parquets vieillis sont en plein essor. Ils présentent coups, traces d’usure, arrêtes abimées, patine du temps, ils existent en massif et contrecollé.
On peut également installer un parquet dans la salle de bains, le traitement préconisé pour le chêne est la vitrification (si possible sur site afin de bien isoler les raccords de lames). Les bois exotiques sont recommandés dans les pièces d’eau, surtout le teck avec ou sans joint pont de bateau. Ils peuvent être huilés.
Plébiscité depuis des siècles par les Français, le parquet donne un véritable cachet à une pièce et lui apporte chaleur et authenticité. Il existe trois grands types de parquets : massif, contrecollé et stratifié. En fonction de votre budget, de la pièce où vous souhaitez le poser, mais aussi de vos goûts, il est bien utile de connaître les caractéristiques de chacun d’entre eux pour vous assurer de trouver le parquet de vos rêves.
Le parquet massif est la version haut de gamme du parquet. Son prix, plus élevé que celui des autres types de parquets, s’explique par sa constitution à 100 % de bois massif qui lui apporte qualité et longévité.
Les lames de parquet massif sont composées d’une seule essence de bois noble. Celle-ci peut toutefois varier selon la couleur et l’aspect que vous souhaitez donner à votre sol, car les lames peuvent être découpées dans un grand nombre d’essences de bois différentes : feuillus et résineux pour les parquets français, bambou et autres bois pour les parquets exotiques. Par leur origine 100 % naturelle, chaque lame de parquet massif est unique, y compris au sein d’une même essence de bois : c’est ce qui fait le charme et la singularité de ce revêtement.
Du point de vue de leur format, l’épaisseur des lames varie généralement entre 12 et 23 mm. Leur largeur, entre 4 et 10 cm, voire plus selon leur épaisseur. Et leur longueur peut atteindre les 200 cm selon l’essence de bois qui les constitue.
Les parquets contrecollés sont issus d’un usinage différent de celui des parquets massifs. Ses lames sont en effet constituées de 2 ou 3 couches de nature différente pressées entre elles : le parement, l’âme centrale et le contre-parement.
Le parement, ou couche d’usure, est constitué d’une essence noble de bois (chêne, frêne, etc.) 100 % naturelle.
Bien plus fine que pour le parquet massif, l’épaisseur de cette couche varie entre 2,5 mm (épaisseur minimum réglementaire) et 6 mm. Lorsque l’épaisseur est de 6 mm, on parle de parquet « semi-massif ».
Le parement est la partie superficielle, donc visible, du parquet contrecollé. Son aspect esthétique dépend de l’essence de bois choisie parmi une large gamme, notamment parmi les bois résineux. Et sa résistance sera plus ou moins forte selon l’épaisseur et l’essence du bois choisies pour cette couche.
Autre aspect à prendre en compte : la couche d’usure étant la partie « noble » du parquet contrecollé, le prix de ce dernier pourra varier suivant son épaisseur.
L’âme centrale :
L’âme centrale est le support intermédiaire du parquet contrecollé et permet de répartir les tensions. Il s’agit généralement d’un panneau de bois en fibres de haute ou moyenne densité.
Le contre-parement :
Le contre-parement est la partie inférieure d’une lame de parquet contrecollé. Constitué de bois résineux tendre, c’est lui qui apporte la stabilité à l’ensemble du revêtement.
Ces 3 couches pressées entre elles, l’épaisseur globale des lames se rapproche généralement de 15 mm, avec une largeur pouvant aller jusqu’à 30 cm. En effet, contrairement au parquet massif, les parquets contrecollés peuvent soit être monolames, c’est-à-dire constitués de lames distinctes, soit comporter 2 à 3 lamelles par lame (les « frises »).
Le parquet stratifié n’est pas un parquet à proprement parler selon la norme NF EN 13-756.
Celle-ci définit le parquet comme un revêtement de sol en bois ou à base de bois dont l’épaisseur en bois est de 2,5 mm minimum. Composé de fibres de bois de haute et moyenne densité, surmontées d’une couche de papier décor protégé par une résine, le parquet stratifié se contente de reproduire l’esthétique du parquet, sans en être un. C’est aussi pour cela qu’il est moins coûteux et qu’il convient ainsi parfaitement aux petits budgets !
L’épaisseur du parquet stratifié varie entre 6 et 14 mm. Attention toutefois, sa composition ne lui apporte pas la même robustesse que ses cousins : il vaut donc mieux éviter les pièces à fort passage. L’absence de bois rend également impossible sa rénovation. Ces aspects font partie des différences entre le parquet stratifié et le parquet contrecollé.
En termes d’esthétique, la couche visible du parquet stratifié, le décor, imite parfaitement les différentes essences de bois et peut donc correspondre à tous les goûts. On trouve même des décors imitant la pierre, le carrelage ou encore l’ardoise.